Dorothée, fée florale so british

Dorothée (allias Potter in the Garden), c’est notre fée des fleurs. Notre lady-farmer so british. Depuis son champ à Beersel, elle nous livre des merveilles à pétales d’avril à novembre. Un petit tour son écrin vert nous plonge recta dans la campagne anglaise : son champ est entouré d’arbres, loin de l’agitation de la ville, des mètres et des mètres de fleurs, de graminés, de buissons. Tout un éco-système fragile, où chacun a sa place (même si certaines petites bêtes au nez pointus sont moins désirées que d’autres).

Un petit tracteur (pouet pouet) monte la coline pour transporter nos fleurs dans des seaux en métal so-chic, un chien trotine derrière. On respire. Ce qui nous semble un paradis, semble à Dorothée une montagne de travail. On s’adresse à toutes les productrices quand on dit ça : si seulement vous pouviez voir vos champs à travers nos yeux quelques minutes…

Le merveilleux champ sous le soleil de juillet

Quand elle n’est pas sur son champ (ou en livraison), Dorothée est designer graphique. C’est d’ailleurs de ses heures passées derrière son bureau qu’est née l’envie de faire quelque chose de plus manuel, plus créatif. Mais les fleurs, elle est tombée un peu par hasard dedans. Lors d’un voyage dans le Vermont, elle rend visite à l’atelier de Farmhouse Pottery, et tombe sur un livre de Floret Farm, une pointure dans le milieu de la production de fleurs. Là, son ciel s’ouvre : c’est ça qu’il lui faut. Elle suit leur formation à distance, et quelques mois plus tard, au printemps 2020, elle vire les moutons qui occupaient la prairie dans le fond de son jardin, et se lance dans ses premiers semis. Des annuelles pour commencer, que rejoindront bientôt des merveilleux vivaces, des buissons colorés qui font notre bonheur.

Ses dahlias, la plus belle réussite de Dorothée (jusqu’ici !)

Au fil des mois, Dorothée, dont le mode defaut est plutôt de faire les choses au feeling, sans trop se prendre la tête, apprend qu’il faut planifier pour réussir ses cultures. Elle tient un carnet, dans lequel elle note tout ce qu’elle fait sur le champ, pour tirer ses conclusions et ses leçons pour la saison suivante. Elle fait faire une analyse de son sol, afin de mieux cerner les forces et les faiblesses de son joli terrain.

La plus grande fierté de Dorotée, ce sont ses dahlias. Partie de quelques tubercules la première année, elle arriver à des centaines de plants, en se munissant de beaucoup de temps et de patience. Sa plus grande leçon, c’est son polytunnel, qui ne cesse de s’envoler chez les voisins (quand elle ne plie pas sous l’eau!). Notre flower fairy en retient qu’il vaut mieux acheter du matériel de bonne qualité, plus cher, mais qui ne réduira pas ses cultures à peau de chagrin à la première bourasque.

Dorothée tout de blanc vêtue

Ce qui nous émerveille chez Dorothée ? Quand elle débarque au magasin pour nous livrer nos fleurs, elle est habilée tout de blanc ! Autant vous dire que dans notre métier, garder une salopette blanche, well … blanche, tient de l’exploit. Genre gravir Mont-Everest-exploit, pas aller-jusque-chez-tatie-en-vélo-exploit.

Alors pour ça, et pour toutes la beauté que tu nous cultives, merci Dorothée ♥️

Vous trouverez les fleurs et les feuillages merveilleux de Dorothée chez Simone, d’avril (les premières tulipes) à octobre (les derniers dahlias). Toute l’année ronde, suivez-là sur instagram.